2. La précarité, la misère et la faim

De nos jours et dans les sociétés dites développées la misère et la faim sont une plaie incongrue, ressuscitée d'un autre âge, souvent induite par le chômage (notre plaie N°1) et inadmissible lorsque l'on se replonge dans l'Histoire du Monde.

La pauvreté a "interpellé" nos ancêtres depuis que l'Homme existe, elle a alimenté toutes les religions, une large partie des système de pensée, elle a mobilisé des armées de bénévoles, de fondations, d'associations dites « caritatives » issues de toutes origines, de toutes classes sociales, de toutes religions. Ce qui est encore plus inadmissible c'est que cette plaie semble maintenant faire partie du décor, comme une fatalité pour laquelle on mobilise le show-biz lors de galas annuels...

De nos jours comme dans le passé, il y a aussi la pauvreté de masse dans les pays dits du tiers ou du quart monde et on y retrouve d'ailleurs souvent les mêmes « bonnes volontés » tentant d'atténuer les souffrances.

On sait que pour combattre cette misère, cette pauvreté il faudrait « amorcer une pompe », nourrir mais aussi apprendre à pêcher, alphabétiser, irriguer, électrifier, soigner mais aussi apprendre à soigner, aider des populations entières non pas à adopter le modèle occidental de développement mais à trouver leur propre voie, leur propre épanouissement : on sait tout cela mais la plaie est toujours là !

La pauvreté est pudiquement ignorée quand elle ne fait pas peur...Peut-être attendons nous que les pauvres se soulèvent partout contre les nantis, qu'ils se révoltent en jacqueries sanglantes spontanées ou attisées par des hordes terroristes n'ayant plus rien à perdre. Cela nous amènent a la troisième plaie de notre constat : insécurité, délinquance et violence.